CALLAS, MONOLOGUE POUR UNE COMÉDIENNE - JOURNÉE DE LA FEMME
On a dit de Maria Callas qu’elle chantait « comme si sa vie en dépendait ».
Jean-Yves Picq a constitué, à partir d’interviews de la chanteuse, un texte captivant, qui donne vie à un authentique personnage de théâtre nommé Maria Callas.
Elle est en conférence de presse. Elle parle de sa vie et de son art, et de leur étroite imbrication.
Le spectacle montre l'ascension angoissée de l’artiste vers la gloire, et la douloureuse descente de la femme dans l’enfer de la solitude et de l’oubli.
« Établi et tissé à partir des propos tenus par la Callas elle-même, propos recueillis dans la masse considérable d’articles, d’interviews, et de reportages parus dans le monde entier entre 1957 et 1974, ce texte a pour seule ambition de faire entendre à nouveau, dans nos temps chaotiques et confus, la voix unique d’une femme et d’une immense artiste s’exprimant sur son art avec une intégrité, un absolu et une sincérité forçant plus que le respect ou la seule admiration ».
Jean-Yves Picq
« La voix est grave, le rire clair et haut, les mains gantées de noir semblent caresser les anecdotes qui déferlent : ses réflexions sur son art, son travail, ses exigences, ses doutes et ses angoisses. On a dit de Maria Callas qu’elle chantait « comme si sa vie en dépendait » ! Existe-t-il plus juste définition de son art ?
Le Monde.
« C’est une sorte de lettre d’amour à la diva. Au final, c’est bouleversés et conquis que l’on ressort de la salle. Convaincus qu’au théâtre comme à l’opéra, la voix est le chemin le plus court jusqu’à l’âme. »